Gregory Alexander

Gregory

Alexander

Ses Œeuvres
    La peur du vide

Le parcours de Gregory Alexander est cousu de fructueuses rencontres et d’implications.

C’est tout naturellement que le Guyanais s’est frayé un chemin vers les planches pour donner la réplique à des « papys » de renom tels Pierre Debauche, Antoine Bourseiller. « J’ai passé une grande partie de mon adolescence en Guyane, puis je suis parti à Paris pour les arts du spectacle vivant. Je me suis présenté en retard pour les concours d’entrée mais j’ai quand même été pris par Rick Odums, le Centre international de la danse jazz ». C’est en 2005 que Gregory Alexander renoue avec la Guyane, il y incarne le Scapin de Molière pour « la centième fois ». Alors que la comédie voyage dans le département, un acte imprévisible s’écrit dans la tête de ce Guyanais expatrié qui décide de rester quelques mois de plus pour transformer son « électrochoc » en projet. La compagnie La Troupe du Méridien voit le jour pour « produire et former ». Grégory prend les habits de directeur artistique, des productions sont présentées aux amateurs et reçoivent un accueil encourageant.

En 2007, le grand public découvre officiellement la Troupe et ce fils du péyi, à travers la remise du Prix ETC Caraïbes pour sa pièce « La peur du vide ». « Ça m’a donné beaucoup de crédit auprès du monde politique et de la reconnaissance du public ».

Depuis 2011 et l’adaptation stylisée de « La Chute » de Camus, le directeur artistique se consacre « à l’émergence d’un lieu », pour « un accompagnement », de jeunes comédiens guyanais en devenir.

© ETC_CARAIBE