Ina Césaire
Nationamlité:Française
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Ina Césaire est née en 1942 à Fort-de-France en Martinique. Fille du poète et homme politique Aimé Césaire, elle est ethnologue, spécialiste de la culture peule et de la tradition orale africaine et créole. Chargée de cours dans plusieurs universités parisiennes (Villetaneuse, Nanterre et Jussieu) de 1972 à 1984, elle est attachée au CNRS et dirige une équipe de recherche sur les « Société et culture de l’aire caribéenne ». Elle est actuellement chargée de mission à la conservation du patrimoine de Martinique. Ina Césaire est l’auteur de recueils de contes antillais enregistrés, transcrits en créole et traduits en français. Elle a aussi écrit de nombreuses pièces, un roman, et a réalisé quelques films ethnographiques sur le carnaval, sur les pêcheurs martiniquais, sur Noël et sur la Toussaint. Parolière de chansons en créole et en français, elle a également participé à l’écriture de scénarios de plusieurs films.

Les oeuvres
Arielle Bloesch
Nationamlité:Française
Langues:

Arielle Bloesch est née à Lausanne, en Suisse, en 1963. Elle s’installe à Paris en 1983 pour y suivre les cours de théâtre de l’Ecole Jacques Lecoq, puis de la Belle-de-Mai. Après un parcours de comédienne, elle s’oriente vers la mise en scène, la pédagogie et crée en 1988 avec Régis Vaillant le Metithéâtre, compagnie résidant en Essonne jusqu’en 1995, et intervenant à Paris, Nantes, Lausanne,…

En 2000, elle s’installe en Martinique où le contact avec l’humour créole lui permet de développer son écriture. Depuis 2004, elle chemine aux côtés de Etc_Caraïbe comme dramaturge. Après avoir collaboré (ateliers/assistanats) avec la compagnie Les Enfants de la Mer, elle crée en 2009la Compagnie « Les Berlick ».En 2010, elle met en scène « La nuit caribéenne », d’Alfred Alexandre au CMAC-Scène nationale de Martinique (tournée en Martinique et au Fesman à Dakar en décembre 2010.) Elle anime des ateliers de théâtre pour tous les âges, des lectures, un club de lecture senior dans le Sud de la Martinique.

Les oeuvres
Jose Dalmat
Nationamlité:Française
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Jose Dalmat est Martiniquais, originaire de Sainte Marie. Comédien, membre fondateur du théâtre de la soif nouvelle/CDR de la Martinique il vit et travaille à Paris. On l’a vu à la télé, au cinéma et beaucoup au théâtre. Depuis 1999, il est responsable artistique et co-organisateur de la Fête de fin de récolte du rhum de la distillerie Saint James. Mamy Rose est son premier texte de théâtre

Les oeuvres
Syto Cavé
Nationamlité:Haïtienne
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Syto Cavé est né le 7 août 1944 à Jérémie (Haïti). Après les études au Petit Séminaire-Collège Saint-Martial et au lycée Pétion à Port-au-Prince, il hésite entre des études de droit et de sciences économiques. Influencé par Gabriel Imbert, Cavé s’inscrit de préférence au Conservatoire d’Arts dramatiques à Port-au-Prince. Il y reste quatre ans où il fait ses premiers pas dans les arts dramatiques. Avec Charles-Alexandre Abellard et François Latour, Cavé fonde la Société des Messagers de l’Art, un groupe qui fait des lectures de poésie et du théâtre (français et haïtiens), sur scène et à la radio.

En 1968, Syto Cavé s’exile aux États-Unis avec sa femme, l’écrivaine et peintre Yanick Jean, et s’installe à New York où il reste jusqu’en 1982. Les années newyorkaises sont marquées par plusieurs activités professionnelles. Il occupe, parmi d’autres, un poste dans le programme d’éducation bilingue de la ville. Avec d’autres Haïtiens en exil – Georges Castera, Jacques Charlier, Hervé Denis, Daniel Huttinot, Josaphat-Robert Large et Jean-Marie Roumer – il fonde la troupe de théâtre Kouidor. Pendant une dizaine d’années, cette troupe expérimentale et politisée fera des mises en scène dans diverses universités et salles (e.g., Columbia University, Brooklyn Academy of Music), jouant un répertoire allant de Brecht à Kateb Yacine, d’Ionesco à Césaire. Kouidor est présente à de nombreux festivals, en Martinique, Guadeloupe, France, au Canada et au Festival Latino-américain – participant avec, parmi d’autres, le Living Theatre, Augusto Boal et Gato Barbieri. La troupe explore de nouvelles formes de théâtre.

Syto Cavé est de retour en Haïti en 1982, rejoignant sa deuxième épouse, Régine Charlier. Avec Cayotte Bissainthe, Hervé Denis, Lyonel Trouillot et Pierre-Richard Narcisse, Cavé fonde l’Atelier des Arts et Spectacles (ADASA) à Port-au-Prince en 1983. En 1989, il fonde la compagnie théâtrale Vigie, avec Toto Bissainthe.

Syto Cavé a en son nom plus d’une douzaine de pièces pour la scène, en créole et en français. Elles continuent à être jouées en Haïti, aux États-Unis, en France, en Martinique et en Guadeloupe. En plus d’écrire et de mettre en scène ses propres pièces, il réalise des mises en scènes des œuvres d’autres auteurs, tels que Simone Schwarz-Bart (Ton beau capitaine, 1985-86), Ina Césaire (Rosanie-Soleil, 1987-88) et Claude Innocent (Ce fou d’empereur, 2000). Il vit à Pétion-Ville, où il continue à se consacrer au théâtre et à l’écriture.

Les oeuvres
Laurent Bernat
Nationamlité:Française
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Professeur certifié de philosophie à l’ESPE de la Martinique (ex-IUFM).

Titulaire d’un DEA de philosophie obtenu à l’Université de Lille III, son sujet de mémoire portait sur le musicographe André Boucourechliev. D’abord choriste d’opérettes, puis fondateur d’un ensemble musical au lycée français de Bogota (Los Músicos del Francés), il est actuellement membre de l’ensemble vocal martiniquais «Madin’Voices». Il a participé à l’écriture et au montage de spectacles où la musique a toujours eu un rôle de premier plan.

C’est dans ce cadre que s’inscrit “Rideau !“ Pièce qu’il a écrite sur mesure pour la comédienne Gladys Arnaud et qui intègre les Boléros les plus classiques.

Sur le plan philosophique, sa spécialité est l’esthétique qu’il enseigne à l’ESPE et sur laquelle porte ses travaux de recherche universitaires.

Il collabore à la revue Recherche en Esthétique, organe éditorial du CEREAP (Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques), ESPE de Martinique.

Les oeuvres
Frantz Dominique Batraville
Nationamlité:Haïtienne
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Frantz Dominique Batraville est né le 20 février 1962 à Port-au-Prince et emmené le même jour à l’Arcahaie, la ville natale de sa mère Denise Élysée, descendante d’émigrés protestants français. Le jeune Batraville avait l’habitude de passer ses vacances d’été à Saint-Marc, chez son père Louis Pradel Batraville, médecin magnétiseur.

Après des études à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Université de Lille en France, il retourne en Haïti en juillet 1986 à la chute de Jean-Claude Duvalier.

Poète, nouvelliste, dramaturge et comédien, Dominique Batraville partage son temps entre la marche, le taoïsme et les prières égyptiennes. Il est surtout connu pour son travail de journaliste et de critique d’art.

Il rejoint l’équipe du quotidien centenaire haïtien Le Nouvelliste en 1988 comme critique. En freelance, Batraville collabore également pour d’autres services de presse écrite et audiovisuelle, notamment à HPN (Haiti Press Network). Depuis 2003, il anime sa chronique « À Haute voix » sur Mélodie FM de Port-au-Prince.

Son œuvre est assez variée : de recueils de poésie aux contes pour enfants en passant par une nouvelle inédite, « Potre van lan sèvolan lakansyèl », récompensée par le Prix Sony Rupaire en Martinique en 1997. Quelques textes comme Kantik devanjou ont été traduits en espagnol, en anglais et en portugais.

Au printemps 2014, Batravaille publie L’ange de charbon aux Éditions Zulma, qui présentent le roman comme une « extravagante synthèse d’horreur au quotidien et d’imaginaire cosmique [qui] traduit à merveille l’intériorité vécue d’un artiste pris dans l’œil du cyclone, [et] qui en ressort comme ivre mort dans un quartier fantôme habité de belles de nuit ».

Parallèlement à son travail de journaliste de la presse écrite et d’écrivain, Dominique Batraville a participé à une dizaine de films belges, français, haïtiens et suisses. Dans Royal Bonbon de Charles Najman (Prix Jean Vigo 2002), par exemple, il joue le rôle principal du roi Chacha. On trouve le comédien également dans L’évangile du cochon créole de Michelange Quay (sélectionné à Cannes en 2004), La triste fin de Blaise St Christophe de Marc Barrat et Toussaint Louverture, Haïti et la France, réalisé par Laurent Lutaud. Le cinéaste Kendy Vérilus a réalisé La danse des pieds, court-métrage sur le fétichisme des pieds, avec Dominique Batraville dans le rôle principal.

Les oeuvres
Laurence Aurry
Nationamlité:Française
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Laurence AURRY est originaire de Saint MALO. Elle réside depuis 20 ans à la Martinique et y enseigne les lettres modernes.

 Quand on lui demande de parler de son rapport à la Littérature Antillaise, elle répond sans sourciller qu’en sa qualité de professeur de français en lycée, il est important pour elle de promouvoir la culture et la Littérature Antillaise

Les oeuvres
Eddie Arnell
Nationamlité:Française
Langues:

Auteur, comédien et metteur en scène, il est issue d’une famille très religieuse et fréquence souvent les église et les chorales dans son enfance. 
Il commença sa carrière de comédien dans les années 1985, en interprétant le rôle comique de  » Victor Makoumé  » de José Egouy, pour lequel il obtint vif succès populaire. Il traversa ensuite, une longue période de questionnement et de  » recherche existentielle  » de son style, entre le comique et le drame. Après une initiation à la flûte traversière et au Gwo Ka il conçoit le programme A.I.R (Action Instinctive par le Rythme) et prône depuis quelques années in théâtre métissé, théâtre total ou le chant, les rythmes, les danses, et les textes empreints d’accents locaux (créolité) s’ouvriraient encore sur d’autres formes de métissages. Il continue à créer des pièces et à enseigner le théâtre.

Les oeuvres
Alfred Alexandre
Nationamlité:Française
Langues:

Alfred Alexandre est né en 1970 à Fort-de-France en Martinique. Après des études de philosophie à Paris, il retourne en Martinique où il vit et exerce pendant un certain temps la profession d’enseignant-formateur en français. Il a publié en 2005 Bord de canal son premier roman qui a obtenu le Prix des Amériques insulaires et de la Guyane 2006. Le premier texte théâtral d’Alfred Alexandre, “La nuit caribéenne“, a été choisi parmi les dix meilleurs textes francophones au concours général d’ETC caraïbe en 2007. Cette pièce a été mise en lecture en avril à la scène nationale du Creusot, en France, en partenariat avec ETC Caraïbe.

La nuit Caribéenne a été crée en Martinique avec une mise en scène d’Arielle Blosch

Les oeuvres
Faubert Bolivar
Nationamlité:Haïtienne
Langues:

Faubert Bolivar est né à Port-au-Prince en 1979. Il a fait des études de Philosophie à l’École Normale Supérieure de son pays et à l’Université Paris VIII. Ancien directeur du livre à la Direction Nationale du Livre (DNL), poète et écrivain, il est l’auteur d’un ensemble de textes (essai, poésie, nouvelle, théâtre) publiés dans divers ouvrages collectifs et revues à travers le monde francophone. Il est, en 1996, l’un des récipiendaires du Prix Jacques Stephen Alexis pour sa nouvelle « Faux-Lit ». En 2011, l’association guadeloupéenne Textes en paroles le récompense pour son monologue « Sélune pour tous les noms de la terre ». Il vient de recevoir le Prix spécial Paulette Poujol-Oriol et Georges Corvington de la Fondation Lucienne-Deschamps (Haïti) pour sa pièce « La Flambeau ». Faubert Bolivar vit en Martinique où il enseigne la philosophie.

Les oeuvres
Ses Œeuvres
    Kafou Twakwa
    Jesika ou Bousiko
Pascale Anin
Nationamlité:Française
Langues:

Auteur, metteure en scène et comédienne au théâtre et au cinéma, d’origine martiniquaise.

Elle est invitée en 2005 par le CIFAS (Centre international de Formation en Arts du Spectacle) au stage d’écriture de Koffi Kwahulé. En 2006, elle met en scène son premier texte dramatique : “Et je remercie Dieu d’être une femme“.
Lauréate du prix 2007 du concours d’écriture théâtral contemporaine ETC Caraïbe / Beaumarchais pour sa pièce “Les Immortels“, elle reçoit une bourse d’écriture de Beaumarchais et est accueillie en résidence à Limoges à la Maison des auteurs pour terminer sa pièce.

Ma démarche théâtrale s’est construite par des rencontres diverses. Très influencée par l’univers de Bernard-Marie Koltès et le théâtre de Brook, je cherche une expression qui parle de déracinement, d’exil intérieur qui fonde une nouvelle identité dans notre monde de plus en plus ouvert, dans la mondialisation… J’ai mis en scène mon premier texte dramatique « Et je remercie Dieu d’être une femme » qui a été joué au théâtre de l’Ange pendant le festival Off d’Avignon et je souhaite poursuivre un processus de travail fondé sur ce qui nous relie à l’invisible, au permanent, tout en ouvrant les yeux sur notre monde d’aujourd’hui.

Les oeuvres
Gregory Alexander
Nationamlité:Française
Langues:

Le parcours de Gregory Alexander est cousu de fructueuses rencontres et d’implications.

C’est tout naturellement que le Guyanais s’est frayé un chemin vers les planches pour donner la réplique à des « papys » de renom tels Pierre Debauche, Antoine Bourseiller. « J’ai passé une grande partie de mon adolescence en Guyane, puis je suis parti à Paris pour les arts du spectacle vivant. Je me suis présenté en retard pour les concours d’entrée mais j’ai quand même été pris par Rick Odums, le Centre international de la danse jazz ». C’est en 2005 que Gregory Alexander renoue avec la Guyane, il y incarne le Scapin de Molière pour « la centième fois ». Alors que la comédie voyage dans le département, un acte imprévisible s’écrit dans la tête de ce Guyanais expatrié qui décide de rester quelques mois de plus pour transformer son « électrochoc » en projet. La compagnie La Troupe du Méridien voit le jour pour « produire et former ». Grégory prend les habits de directeur artistique, des productions sont présentées aux amateurs et reçoivent un accueil encourageant.

En 2007, le grand public découvre officiellement la Troupe et ce fils du péyi, à travers la remise du Prix ETC Caraïbes pour sa pièce « La peur du vide ». « Ça m’a donné beaucoup de crédit auprès du monde politique et de la reconnaissance du public ».

Depuis 2011 et l’adaptation stylisée de « La Chute » de Camus, le directeur artistique se consacre « à l’émergence d’un lieu », pour « un accompagnement », de jeunes comédiens guyanais en devenir.

Les oeuvres
Ses Œeuvres
    La peur du vide